02/04/2009: L'ombre du vent.

Publié le par moon-cafe

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Présentation de l'éditeur


Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

mon avis:

   C'est iza qui m'a offert ce roman au cours d'un de ces après midi où après le thé nous courrons les librairies. J'avouerais que je ne savais alors trop à quoi m'attendre, sans doute un peu effrayée par des mots tels que "après guerre" ou encore "tableau historique". Je me suis pourtant laissée agréablement porter par cet univers de mystère sur fond de librairie ou de bibliothèque secrète. Ce roman bien ficelé où les vies se mêlent et où la vie de chacun se mélangent dans un éternel recommencement , ressemble un peu à un classique qu'on serait un peu forcé de lire et qui finalement nous emporte dans une intrigue qui parfois semble dépasser le simple poird des mots.

    A certain moments j'ai été un peu déçu de  deviner certaines parties du dénouement et parfois vraiment triste face à cette vision d'un monde de solitude et de peine ou la vie est un peu comme une maladie.

    Malgrés tout, j'ai aimé les personnages, souvent plus positifs qu'il n'y parait, la poésie du texte ainsi que la perception des livre comme de mirroir renvoyant à chacun une image du monde personnelle à chacun.

   Un bon roman à lire comme une énigme un soir de brume au coin du feu...

6/10

Publié dans livres

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